L’ail et l’Oignon: Notre Compagnon Santé
au quotidien !
Homère, 850 ans avant Jésus Christ,
insistait sur les vertus médicinales de l'ail. Hippocrate, Aristophane et
Aristote ont longuement vanté les mérites de l'ail, symbole de force physique.
En fait, l'ail est un véritable "alicament" combinant les vertus
d'un aliment et d'un médicament.
Il cache bien son jeu ! L’ail
possède de nombreuses vertus qui lui confèrent presque le statut d’alicament
(aliment-médicament).
Ail et
oignon : protecteurs du cœur et des artères
Légumes santé à
part entière, ail et oignon excellent surtout en
matière de protection cardio-vasculaire. À l’instar de l’aspirine, tous deux
contiennent un dérivé d’allicine (l’ajoène) qui accroît la fluidité du sang, ce
qui réduit la formation de caillots susceptibles de boucher les veines et les
artères. D’où leur propension à
diminuer les risques d’infarctus. Selon
des chercheurs de l’université de Milan, un régime riche en ail et en oignon
préviendrait la survenue d’accidents vasculaires et limiterait aussi leur
gravité.
L’Oignon cru enrichit le sang en substances minérales et en oligo-éléments
Ajouter
aux salades et aux plats cuits des Oignons crus ou hachés, selon les quantités
suivantes :
·
Deuxième
semaine : un oignon par jour ;
·
Troisième semaine :
un oignon et demi par jour;
·
Quatrième
semaine : deux oignons par jour ;
Par la
suite, maintenir un demi-oignon par jour.
L’ail a un grand pouvoir Antiseptique
La vertu
de cette liliacée la plus souvent citée est, à juste titre selon les chercheurs,
son action antiseptique. Déjà utilisé depuis plusieurs siècles dans les
monastères pour soigner les blessures. De même durant la grande guerre, l'ail
fut utilisé contre la gangrène et la septicémie. En effet en 1916, le
gouvernement britannique paya les citoyens qui produisaient de l'ail pour les
hôpitaux.
Cette action
antiseptique de l'ail est reconnue aujourd'hui par la science. En effet,
l'allicine essence contenue dans l'ail bloque deux groupes d’enzymes présentes
dans les bactéries, ce qui a un rôle inhibiteur sur les gênes pathogènes, sans
toutefois les détruire.
L’ail joue aussi le rôle de vermifuge:
Les égyptiens,
disposaient un collier d'ail autour du cou des personnes infectées par des vers
intestinaux. De même chez les romains, le médecin Dioscoride prescrivait de
l'ail qui nettoie les parasites du corps. Aujourd'hui les
médecins conseillent de l'essayer contre
le ténia.
L’ail fluidifie
le sang, en allongeant le temps de saignement et réduisant
l’agrégation des plaquettes, ce qui permet d’éviter la formation de caillots.
L’ail a une
action anticancéreuse, grâce à ses composés en particulier
le “disulfure de diallyle” qui stimule des enzymes “capables de neutraliser
l’activité de ces substances cancérigènes”. D’autre part, l’“allicine” (aussi
présent dans l’oignon et le poireau), exerce un effet préventif contre les
cancers digestifs.
En
consommant au moins 6 gousses d’ail par semaine, on fait baisser de 30 % le
risque de cancer colorectal et de 50 % celui de l’estomac : Étude menée
par une équipe faisant partie du réseau NACRE (National Alimentation Cancer
Recherche) qui fédère 22 équipes françaises engagées dans l’étude des relations
entre alimentation et cancer - Unité mixte de recherche “ Toxicologie
alimentaire ” INRA-ENSBANA-Université de Bourgogne, département Nutrition,
alimentation et sécurité alimentaire, Centre de recherches de Dijon.
Il a le
pouvoir de faire baisser la tension artérielle
"Des études
ont montré que l’ail réduit la tension artérielle d’environ 10%", explique
le Dr Franck Senninger, médecin
nutritionniste. "Il diminuerait aussi l’athérosclérose
[accumulation de graisses sur la paroi des artères] en diminuant le volume des
plaques de cholestérol et en conférant une meilleure élasticité à l’aorte du
cœur après 50 ans."
Pourquoi ? Les raisons sont encore peu connues mais l’ail
renfermerait des fructosanes, du magnésium et de l’adénosine. Des composés qui
auraient une action directe sur la fluidité du sang, l’élimination de l’eau et
la dilatation des artères.
Consommation : 2gousses d’ail crues ou 4 cuites/jour sur 2 à 3 prises,
écrasées ou hachées à avaler avec une gorgée d’eau, à vie.
Ail et oignon contre l’arthrose :
Il
est plus aisé d’ingurgiter de grandes quantités d’oignons(sous forme de tartes,
en accompagnement ou en rondelles finement tranchées dans les salades) que de
se gorger d’ail! Des médecins
britanniques ont découvert début 2011 que tous les alliacés préviennent
également l’apparition de l’arthrose, notamment de la hanche. Ils ont comparé
les cartilages de 543 couples de jumelles âgées de 46 à 77 ans au régime
alimentaire très différent. Résultat: ceux des femmes qui mangent régulièrement
beaucoup d’ail, d’oignon et/ou d’échalote sont en meilleur état. Cette différence,
due à l’action anti-inflammatoire de l’allicine, est parfaitement visible aux
rayons X.
Aphrodisiaque !!!
Même
si aucune
étude sérieuse n'est encore parvenue à prouver que l'ail avait des vertus
aphrodisiaques, on sait que l'ail possédait des pouvoirs vasodilatateurs favorisant la circulation sanguine, ce
qui contribuerait au maintien d'une bonne érection. En outre, il
stimulerait la fonction de reproduction en agissant
sur la formation des spermatozoïdes. Mieux, nous savons qu’il possède des pouvoirs antioxydants qui donnent
beaucoup de force et de tonus. L’ail
produit de l'allicine, un composé qui augmente la pression sanguine et qui
est précieux pour hommes au moment de maintenir la barre au cour des rapports
sexuels.
On
dit aussi de l'oignon qu’il est aphrodisiaque, car il est consommé cru, les
soirs de mariage : raison pour laquelle, la tradition de la soupe à
l’oignon est conseillé aux mariés dans leur lit de noce. Il est utile de
rappeler qu’il mâcher du persil, de la
menthe ou des grains de café après ingestion pour réduire les dommages
collatéraux.
Attention néanmoins aux
excès. Consommé en trop grandes
quantités, l’Ail peut entraîner des brûlures gastriques. Et même en
applications locales, il peut provoquer des nécroses localisées de la peau. Il
ne faut donc pas abuser de l’ail.
L’Oignon est bon pour la santé à condition de le consommer dans le cadre d’une
alimentation variée et équilibrée.
Il ne
faut pas non plus en exagérer car dit on « l’excès en tout est un
défaut »